Article rédigé par Aïcha Benrebbah-Durand

L’eau, cette denrée nous est si familière que parfois nous oublions qu’elle nous est précieuse. Pourtant une tragédie se joue en ce moment en Afrique où la pénurie d’eau impacte un Africain sur trois. Pire, en 2025, dans deux ans seulement, c’est près de 50 % d’individus qui devront y faire face. L’urgence est là ! L’Organisation des Nations unies par le biais de la COP 27 et les ONG sont à pied d’œuvre pour contrer les effets délétères du changement climatique. Mais nous, que peut-on faire ? Comment pouvons-nous agir à notre échelle lorsque l’on sait que chaque jour des centaines d’enfants décèdent des répercussions de la sécheresse ? Un espoir subsiste. En effet, des scientifiques anglais ont mis en évidence une réserve incroyable d’eaux souterraines dans les entrailles du continent. Le forage raisonné serait une solution pour sortir les Africains de cette catastrophe et sauver des millions d’enfants. Notre association caritative, Espoir pour une Vie Meilleure, œuvre dans ce sens. Grâce à vos dons, nous forons des puits d’eau potable à travers l’Afrique là où la sécheresse sévit le plus.

Le difficile accès à l’eau potable sur le continent africain

L’inégale répartition des eaux de surfaces

Le continent africain compte 1,4 milliard d’habitants. En Afrique subsaharienne, la situation du point de vue hydrique est catastrophique. En effet, 1 personne sur 3, soit environ 400 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable. À cause du manque de fonds et d’infrastructures de distribution et d’assainissement, la population subit des menaces permanentes de pénurie d’eau. Elle se tourne donc vers les eaux de surfaces plus facilement accessibles, mais leur répartition géographique est très hétérogène. C’est ainsi que la ressource est abondante dans certaines régions comme au Gabon ou en Sierra Leone. En revanche, elle y est pauvre au Kenya, au Niger ou en Somalie. À l’heure actuelle, les cultivateurs n’ont pu irriguer que 5 % des terres arables !

Un stress hydrique croissant

Le stress hydrique correspond à une demande en eau supérieure à sa disponibilité. Il est d’autant plus prégnant que le volume de précipitations a baissé drastiquement et de façon irrégulière depuis les années 1970. Les sécheresses alternant avec les inondations causent d’énormes dégâts aux conséquences dramatiques. De plus, le nombre de territoires où les eaux atteignent la mer s’est réduit comme peau de chagrin. L’exemple du lac Tchad, un des plus grands lacs d’Afrique, est saisissant. Sa superficie est passée de 25 000 km2 en 1950 à 1 350 km2 en 2020, ce qui représente une diminution de plus de 90 % de sa surface. Cet effondrement volumique s’explique par le fait que le lac est endoréique, c’est-à-dire que l’écoulement de ses eaux vers la mer est très faible.

S’ajoute à cela la surexploitation ainsi que la hausse des températures. Les 20 millions de personnes qui dépendaient de ce lac vivaient de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Mais à présent, elles gisent dans l’insécurité alimentaire. Contraintes d’abandonner leurs activités non rentables, elles demeurent dans la pauvreté. En 2017, près de 11 millions d’habitants de la région du lac Tchad sont tributaires de l’aide humanitaire.

Forer des puits pour atteindre d’énormes réservoirs d’eau

L’incroyable découverte du BGS

Un fait non moins surprenant : la ressource hydrique est abondante en Afrique. En effet, en 2012, une équipe de scientifiques anglais du BGS, British Geological Survey de l’University Collège de Londres, a mené une étude capitale. Elle concerne la réserve d’eau en Afrique. Les recherches dirigées par le Dr Alan MacDonald sont publiées dans la revue scientifique Environmental Research Letters. Helen Bonsor, une des auteurs, révèle qu’en dépit d’être un continent notoirement sec, l’Afrique repose sur un vaste réservoir d’eaux souterraines. La cartographie établie par les chercheurs met en évidence des nappes phréatiques aux potentiels considérables en Libye, en Afrique du Nord, au Soudan, en Égypte et au Tchad.

Cette découverte donne beaucoup d’espoir aux personnes vulnérables, car sous leurs pieds, le sol recèlerait plus de 600 000 kilomètres cubes de réserve d’eaux souterraines. Ce qui représente une réserve d’eau 100 fois supérieure à la quantité d’eau disponible en surface ! « Toutes ces eaux ne sont pas exploitables » avertissent les chercheurs. Cependant, les résultats démontrent qu’il existe suffisamment de réserves. Elles sont inégalement distribuées à travers le continent, mais elles peuvent alimenter la population en eau potable et l’aider face au réchauffement climatique.

Forer des puits oui, mais à faible rendement

Puits foré par E-V-M en 2020

Les scientifiques du BGS restent cependant prudents quant à la meilleure façon d’atteindre cette manne souterraine. Le forage à grande échelle ne serait pas conseillé afin d’augmenter l’approvisionnement en eau. Le Dr Alan MacDonald, hydrogéologue au BGS, préconise des forages en eau rurale à faible rendement et le recours à des pompes manuelles. Selon lui, les forages à haut rendement ne devraient pas être développés sans une compréhension approfondie des conditions locales des eaux souterraines. 

Les puits forés permettent l’accès à une source fiable en eau potable vitale pour la population. Cette dernière a une croissance démographique rapide et subit de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. D’après les auteurs de l’étude, ces eaux souterraines apparaîtraient moins sensibles aux conditions météorologiques que celles en surface.

La sécurité de l’eau en Afrique

En 2021, le British Geological Survey révèle une nouvelle étude sur la sécurité de l’eau. Ses chercheurs considèrent que dans la plupart des régions d’Afrique, les réserves d’eau souterraine ont la capacité de se reconstituer. Et ceci à des taux de recharge qui permettent de protéger les communautés. 

Ils ont cartographié les taux moyens de recharge des eaux souterraines pour l’ensemble du continent et sur le long terme. Il ressort de cette étude que la sécurité de l’eau pour les autochtones est fortement réduite lorsque la recharge et le stockage des eaux sont faibles. De plus, les cartes indiquent que la majorité des pays d’Afrique ont soit un stockage élevé, soit une recharge élevée en eaux souterraines.

Selon le Professeur Alan Macdonald, de nombreux pays d’Afrique du Nord détiennent un stockage considérable, mais des taux de recharge très faibles. Ce qui constitue un approvisionnement fiable, mais attention à la surexploitation afin d’éviter de l’asséchement. Autrement, dans ces pays, l’augmentation du pompage des eaux souterraines à court terme risque de se faire au détriment des prochaines générations.

A contrario, dans des pays comme le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Burundi, le stockage est faible, mais la recharge est régulièrement alimentée.

Forer des puits pour sauver les enfants

Dans la corne de l’Afrique – l’Éthiopie, l’Érythrée, la Somalie et Djibouti – plus de 4 millions d’enfants sont confrontés à l’une des pires urgences climatiques. L’absence de trois saisons de pluies consécutives a provoqué la plus grave sécheresse depuis 40 ans. Ce sont 20 millions de personnes qui doivent affronter de terribles difficultés.

« Nous sommes indubitablement au bord de la catastrophe », a affirmé Rein Paulsen, directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA). Les familles sont forcées de se déplacer en quête d’eau et de moyens de subsistance pour elles et leur bétail. Cette même sécheresse est responsable d’inondations lors de la saison des pluies, car les sols sont tellement arides qu’ils sont imperméables à la pluie.

L’exode de millions de familles à la recherche de l’eau

Le directeur régional du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU pour l’Afrique de l’Est, Michael Dunford, est intervenu. Il a affirmé : « Les récoltes sont ruinées, le bétail meurt et la faim augmente ». Les familles sont contraintes de quitter leur foyer pour chercher de l’eau, de la nourriture et des pâturages pour leurs animaux. Les enfants sont obligés d’abandonner les bancs de leur école.

L’ampleur des migrations est considérable : 3,7 millions de personnes se sont déplacées en Somalie et 4,2 millions en Éthiopie. Mais ces périples ne sont pas sans risques, les femmes et les enfants se mettent en danger en allant quérir de l’eau toujours plus loin. En tant que proies vulnérables, ils subissent violences et abus sur leur route.

De plus, la quête de la denrée rare oblige les parents à sacrifier l’éducation de leurs petits. Dans la corne de l’Afrique, ce sont 15 millions d’enfants qui ne fréquentent plus l’école à présent. Fragilisés par l’absence d’instruction, ils sont les victimes faciles des trafiquants, de la prostitution et des groupuscules armés qui les recrutent.

La survie des enfants mise en péril

Les enfants désespérés se tournent même vers l’eau insalubre. Cette eau souillée, ils la trouvent dans les rivières, dans les lits des cours d’eau asséchés, dans les flaques. Elle est vectrice de maladies considérables comme la diarrhée, le choléra, l’hépatite A, la typhoïde ou la poliomyélite. Un nombre de décès effroyable d’enfants s’ensuit. Selon l’UNICEF, en Afrique Subsaharienne, 500 enfants succombent chaque jour au manque d’eau potable et à un assainissement insuffisant. De plus, les inondations et la hausse des températures sont des facteurs qui détériorent la qualité de l’eau.

Aussi, à la maladie se conjugue la faim. Sans eau, cultiver quoi que ce soit est impossible. Les enfants, privés d’aliments nutritifs et d’eau potable, sont gravement touchés par la malnutrition. L’émaciation sévère qui constitue une forme grave de malnutrition est dévastatrice. Elle est la cause principale d’un cinquième des décès chez les enfants de moins de 5 ans. La situation est d’autant plus critique dans la mesure où la sécheresse a emporté plus d’un million de têtes de bétail. Cela signifie une perte de source de revenus vitale pour les familles. 

Aidez-nous à forer des puits

Le peuple africain est le premier à subir violemment les effets néfastes du réchauffement climatique. Entre la sécheresse, les inondations, la famine, les épidémies, les conflits, l’Afrique a devant elle d’immenses défis à relever. Néanmoins, la ressource en eau souterraine apparaît comme providentielle. Participez aux forages de puits d’eau potable ! Vous contribuerez à la santé, à la sécurité, au développement et à l’éducation de la population africaine. Vous détenez un pouvoir. Si vous faites ne serait-ce qu’un petit geste, un petit don à E.V.M, des puits d’eau verront le jour, à travers l’Afrique. Ainsi, vous sauverez des familles, des enfants et des animaux de la soif, de la faim… N’attendez plus pour agir, rejoignez-nous !

Sources :

Crédit Photos : Pexels

E-V-M

Association humanitaire, E.V.M Espoir d'une Vie Meilleure offre l'accès à l'eau et à la santé aux plus démunis en Afrique. Soutenez-nous.

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