Article rédigé par Aïcha Benrebbah-Durand

La Guinée Conakry est un pays aux ressources minières et hydrographiques considérables. Il est même comparé à un pays pauvre assis sur des montagnes d’or. Pourtant, ses habitants souffrent du chômage, du manque d’eau potable et d’électricité. Mais ce n’est pas tout. La situation sanitaire en Guinée est désastreuse. La pénurie de personnel de santé qualifié et d’infrastructures médicales qui répondent aux normes est criante. L’espérance de vie est de seulement 61,6 ans. L’OMS y œuvre en promouvant la santé, et en servant les plus vulnérables. Mais le manque est tel que toutes les bonnes volontés sont nécessaires et même vitales pour les Guinéens. Notre association caritative Espoir Pour Une Vie Meilleure, E.V.M, est sur le terrain et travaille à la restauration du centre de santé de Fafaya. Vous pouvez aussi y participer ! Vous souhaitez tendre la main à des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ? Ils ont absolument besoin de votre soutien. Ils pourront ainsi accéder à un système de soins digne de ce nom.

La Guinée-Conakry

Le « château d’eau de l’Afrique de l’Ouest »

La République de Guinée dirigée par Mamady Doumbouya, président de la transition, est située sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest. Elle est frontalière de six pays : la Guinée-Bissau, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra Leone.

D’une superficie de 245 857 km², la Guinée a Conakry pour capitale et compte près de 14 millions d’habitants. Les Guinéens sont répartis en trois principaux groupes ethniques : les Peuls, les Malinkés et les Soussous.

Le rouge représente le sang pour le combat de la liberté, le jaune pour le soleil et le vert pour les ressources naturelles et la végétation.
Carte aux couleurs de la République de Guinée : le rouge représente le sang pour le combat de la liberté, le jaune correspond au soleil et le vert aux ressources naturelles et à la végétation luxuriante.

La Guinée est souvent qualifiée de « château d’eau de L’Afrique de l’Ouest ». Pourquoi ? En raison de ses 1 300 cours d’eau et des nombreux fleuves qui prennent leur source dans les massifs guinéens du Fouta-Djalon et de la dorsale guinéenne. Parmi ces grands fleuves figurent le Niger, le Sénégal et la Gambie.

Quatre régions la divisent naturellement :

Cascade à Kindia, une des villes principales de Guinée
Cascade à Kindia

Kindia, Kankan, N’zérékoré et Labé sont les villes principales du pays. La langue officielle est le français et l’on pratique couramment trois idiomes locaux : le peul, le malinké et le soussou. La population est à 85 % musulmane, 8 % chrétienne et 7 % animiste. 

La Guinée ou « le scandale géologique »

Saviez-vous que la Guinée est assimilée à un « scandale géologique » ? En fait, ce pays possède une immense richesse du point de vue :

La dépendance énergétique du pays

La colère gronde en Guinée. Le pays est totalement tributaire sur le plan énergétique alors qu’il détient une hydrographie exceptionnelle. Il devrait être indépendant en eau potable et en électricité, mais ce n’est pas le cas, il est même déficitaire, entraînant des émeutes dans son sillage. En 2017, le taux d’accès des foyers à l’électricité est seulement de 29 %, selon la Banque mondiale. Le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain est de 31 % en 2019.

Pour résoudre la dépendance énergétique de la Guinée, l’État a conclu un marché avec le chinois China Water & Electric. Le plus grand barrage hydroélectrique de Guinée, le Souapiti, est érigé et réceptionné en 2022.

Un potentiel économique gâché

Les ressources abondantes du pays contrastent terriblement avec la pauvreté dans laquelle vit la population. En effet, les Guinéens sont positionnés 163e/173 sur le plan de l’indice de développement humain. Le taux de chômage est l’un des plus élevés au monde.

Avec un taux de croissance de 5,2 %, la Guinée détient tout pour devenir un pays émergent, mais ses richesses sont honteusement sous-exploitées. Il n’est que le cinquième producteur mondial de bauxite alors que son sol recèle ⅓ des réserves mondiales.

En fait, 80 % de ses échanges commerciaux concernent la bauxite, une roche sédimentaire riche en alumine qui permet la production d’aluminium et de gallium. Néanmoins, les gouvernements successifs n’ont malheureusement pas su en tirer profit, du moins pour ses citoyens, ce qui constitue une énorme perte. Les grands gagnants de ce marché juteux sont la Chine, l’Afrique du Sud et l’Iran, qui en sont les principaux acheteurs.

Autre exemple tout aussi étonnant : il s’agit de la montagne Simandou. Elle serait, d’après des spécialistes, la plus importante réserve de fer inexploitée au monde. Sa valeur est estimée à des centaines de milliards de dollars.

La situation sanitaire en Guinée

L’inaccessibilité aux soins de santé

La Guinée possède un système de santé pyramidal. Les centres de santé qui en composent la base dispensent les soins primaires. Au niveau intermédiaire, on trouve les centres médicaux communaux. Enfin, les centres hospitalo-universitaires siègent au sommet de la pyramide.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) gère le système de santé. Ce dernier est l’un des défis phares de ce ministère. La santé, inscrite dans la constitution, est érigée en droit pour tous. Depuis la crise sanitaire due à l’épidémie à virus Ebola en 2014, les politiques ont entrepris d’importantes réformes. La vision du MSHP : « la création d’une Guinée, où toutes les populations sont en bonne santé, économiquement et socialement productives, bénéficiant d’un accès universel à des services et soins de santé de qualité ».

Cependant, malgré toutes les mesures prises à travers la prévention ou la lutte contre les maladies, la situation sanitaire reste alarmante. Le taux de mortalité infantile en 2018 est de 64,8/1 000 enfants nés vivants. L’espérance de vie est faible. Un Guinéen vit en moyenne 61,6 ans. La majorité de la population n’a pas accès aux soins, et ceci pour plusieurs raisons :

Les ravages d’Ebola

Rappelez-vous de l’épidémie à Virus Ebola en 2014, elle a grandement mis à mal le secteur de la santé avec le décès de 50 % des soignants contaminés. De plus, l’offre en infrastructures sanitaires s’est dégradée avec la fermeture de 94 formations sanitaires et la fermeture d’un hôpital de district. En 2014, plusieurs indicateurs sociosanitaires demeurent préoccupants :

Les maladies potentiellement mortelles

En Guinée, de multiples maladies résultent de piqûres de moustiques. Ces derniers propagent entre autres le paludisme, la dengue et le chikungunya.

Le paludisme

Le paludisme ou malaria est une maladie transmise par un parasite, le plasmodium, porté par les moustiques femelles. Cette affection redouble d’activité pendant les périodes chaudes et humides et demeure vraisemblablement mortelle sans traitement rapide. En 2021, le paludisme occupe la première place du podium des consultations. Sa prévalence atteint les 17 % chez les enfants guinéens. La prévention et le traitement médicamenteux constituent les deux formes de lutte contre cette maladie.

Le paludisme est transmis par la piqûre du moustique tigre femelle. Cette maladie aggrave la situation sanitaire du pays.
Moustique tigre vecteur du paludisme

La dengue et le chikungunya

La dengue et le chikungunya sont des maladies infectieuses dues à un virus appelé arbovirus. Les moustiques tigres du genre Aedes infectés la transmettent à l’homme. Pour le moment, il n’existe pas de traitement spécifique antiviral. La prise en charge traite uniquement les symptômes. Seule prévaut la prévention pour se protéger des piqûres de moustiques.

La Guinée est aussi confrontée à la Maladie à Virus Ebola (MVE) qui a sévi entre 2013 et 2016. Officiellement, 2 536 Guinéens en sont décédés. Une flambée épidémique a eu lieu en 2021 dans la région de Nzérékoré, aujourd’hui circonscrite. Mais la vigilance reste de mise face à la résurgence d’Ebola transmissible à l’homme par contact avec des animaux contaminés, puis par des personnes infectées à leur tour.

La Fièvre de Marburg, la Fièvre de Lassa, la méningite, la rougeole, le choléra et le virus HIV sévissent également en Guinée.

Selon l’OMS, 95 % de la nation guinéenne ne bénéficient pas d’assurance maladie. Les malades sont obligés de dépenser des sommes astronomiques alors que le revenu mensuel brut par habitant s’élevait à 79 dollars en 2019. Afin de développer l’accès à la santé de la population, la mise en place de la Couverture Santé Universelle semble une solution. Cependant, elle est toujours en gestation et a encore beaucoup de mal à émerger.

Comment E.V.M intervient-elle dans le secteur de la santé en Guinée ?

E.V.M opère en Guinée Conakry dans la région de Koubia, dans le village de Fafaya. Comme dans plusieurs autres villages, l’accès au soin relève du parcours du combattant. Malgré la forte volonté du gouvernement d’améliorer les conditions sanitaires, de nombreuses structures ne répondent pas aux normes techniques et fonctionnelles.

Le centre de santé de Fafaya

Le centre de santé de Fafaya en est un triste exemple. Il est censé dispenser des soins primaires et des soins ambulatoires. Ses missions englobent également les accouchements et la vaccination des locaux. Mais il tombe en ruine. Peu fonctionnel, il manque cruellement d’équipement médical et de ressources humaines qualifiées. Il doit aussi composer avec la pénurie de médicaments, d’eau et d’électricité. 

Comment donc dans ces circonstances, les soignants peuvent-ils répondre aux besoins de la population ? Comment suivre les grossesses et les accouchements sans matériels, sans eau, sans électricité ? Ces conditions n’apparaissent-elles pas inacceptables pour nous-mêmes ? En Guinée, le taux de mortalité maternelle s’élève à 576 décès/100 000 naissances vivantes par comparaison à la France où il approche les 10 décès/100 000 naissances. 

Les actions d’EVM sur le terrain

Face à ce sombre constat, E.V.M a entrepris de rénover le centre de santé de Fafaya, et ceci grâce à vos dons. Ce projet s’articule autour de quatre grandes étapes :

  1. Raccorder le centre de santé au puits le plus proche.
  2. Équiper le centre en matériel, en mobilier et en appareils biomédicaux. 
  3. Former le personnel médical.
  4. Équiper la structure de panneaux solaires dans le but de la rendre autonome en électricité.

Nous avons besoin de votre aide, permettez-nous de faire aboutir ce beau projet ! Les bénéficiaires de ce centre se verront enfin dispenser des soins adéquats dans des conditions qui respectent les normes d’hygiène et de sécurité. Du point de vue financier, les patients pourront payer les actes délivrés en fonction de leurs capacités. L’association E.V.M n’est pas à but lucratif, les recettes générées sont destinées à compenser les frais de gestion du centre de santé.

Aidez E.V.M à améliorer le système de santé guinéen

La Guinée Conakry est un pays immensément riche qui vit dans la pauvreté. Les politiques s’attellent à la réalisation de la Couverture Sanitaire Universelle, mais elle tarde à se mettre en place. L’émergence de ce pays s’opérera dans l’avenir, mais seulement à grands coups de profondes réformes. En attendant, l’accès à la santé reste on ne peut plus problématique dans les zones rurales. La population souffre de ne pouvoir bénéficier des soins élémentaires. Les femmes accouchent à même le sol dans certains centres de santé où la rupture en médicaments et l’absence d’eau potable ont des conséquences dramatiques. Soyez acteur du progrès en Guinée. Vous avez l’occasion de venir en aide à des milliers de personnes. Saisissez-la ! Participez avec E.V.M à la réhabilitation du centre de santé de Fafaya ! 

Sources :

Crédit photos : pixabay et pexels

E-V-M

Association humanitaire, E.V.M Espoir d'une Vie Meilleure offre l'accès à l'eau et à la santé aux plus démunis en Afrique. Soutenez-nous.

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